Les domaines Lavoie : L'héritage, c'est le capital.
Jean-François Lavoie, septembre 2010
(Note de l'administratrice du blog)
Bonjour à tous. C'est Chloé Lebeau, arrière-arrière-petite-fille du journaliste Augustin Lebeau. En numérisant les archives de mon ancêtre, j'ai réactivé cette incroyable "machine" à correspondre. J'ai réussi à contacter des descendants de nos familles fondatrices pour avoir leur perspective. Voici leurs histoires.
Bonjour,
Je n'ai pas beaucoup de temps pour la nostalgie, mais je réponds à la demande de Mme Lebeau. L'héritage de mon arrière-arrière-grand-père, Eustache, est partout autour de vous quand vous venez à Prologue. Pas dans les vieux bâtiments, mais dans le développement.
La terre que mon ancêtre a su acquérir après 1854, c'est ce que les économistes appellent un "avantage de premier plan". Eustache a compris que la terre n'était pas sacrée ; c'était un actif. Il a acheté, consolidé, et la famille a continué. Aujourd'hui, ces terres agricoles valent une fortune. Mon projet, "Le Domaine du Vieux-Prologue", transforme la vieille terre des Simard en un quartier résidentiel de prestige.
On me reproche parfois de "détruire le patrimoine". Je réponds que je crée de la valeur. C'est exactement ce qu'Eustache a fait. L'abolition du régime seigneurial a mis fin à un système sentimental et inefficace et a lancé le vrai moteur du Québec : l'entrepreneuriat. Le passé, c'est bien pour les musées. L'avenir, lui, se bâtit en béton et en capital.
Jean-François Lavoie, président de "Projets Immobiliers Lavoie Inc.", descendant d'Eustache Lavoie.